Pour la quatrième année déjà, l'Auto Moto Classic se tiendra sous le Viaduc de Moresnet.
A l'origine c'est une bande de copains, amateurs de motos anciennes, qui décident lors de l'apéro du dimanche de montrer leurs bécanes. Comme les vieilles motos de construction belge sont rares, beaucoup d'amateurs viennent pour les admirer. Il n'en faut pas plus à nos compères pour lancer l'idée d'une journée consacrée à leurs "vieilleries". Pour étoffer un peu, ils invitent des clubs de voitures anciennes à faire un détour par Moresnet ce jour là.
C'est ainsi que nous avons vu une année une étape du Alpha Romeo Classic, une autre année une étape de l'excellent Retro Mobil Club de Spa.
Je pense qu'il est bon de rappeler que la Belgique a construit des voitures et des motos pendant l'entre deux-guerres. Les F.N de Herstal (oui, la même usine que celle d'armement), Gillet, Sarolea, Minerva furent de très bonnes machines malheureusement disparues aujourd'hui.

Cette Sarolea est de 1925 et roule encore tous les jours
Saroleas de '36 et '38	Gillet de 1934	F.N. 12 SC de 1937

Depuis quelques semaines chaque plan d'eau, chaque tronçon de rivière est occupé par divers éleveurs, entraineurs, coachs et leurs champions. Ils y procèdent aux derniers préparatifs, aux derniers essais en vue de la manche belge du Championnat Internationnal de Courses de Canards sur Rivières. La 9° du nom.
Pour les concurrents, deux préférences ce distinguent. Le Col-vert, connu pour sa résistance à l'effort, sa puissance au démarrage et le Barbarie qui bien que moins puissant est tout aussi performant car très agile et très bon finisseur. Le Mandarin, quant à lui, a démontré qu'il n'était pas adapté au conditions européeennes de courses.
Cette course se déroule sur le circuit de la Gueule - rivière qui à sa source en Allemagne et qui se jette dans la Meuse aux Pays-Bas - du ponceau d'Emmabourg au ponceau du lac du Casino, soit 460 mètres de long pour une dénivellée de 6.5m. Sa largeur moyenne est de 5m mais certains goulets ne font que 2m ce qui provoque généralement de belles bagarres pour y passer en tête. Cette année pas moins de 6.000 canards sont attendus
Voici le river-book de cette année:

Quelques images de l'épreuve 1997.

Le favori de cette année	Mise à l'eau des concurrents	6.000 participants
La ligne de départ	Sortie de courbe droite 100°	C'est où le passage ?
Le sprint final	Le rose termine en tête	Derniers coups de palmes

En 1962, LE destrier de l'époque est la Vespa, cette motocyclette venue d'Italie considérée comme le must par la jeunesse de cette époque dorée. A La Calamine, comme partout ailleurs, l'effet Vespa se fait sentir et de nombreux jeunes en ont une.
Les années passent, ces jeunes prennent de la bouteille mais ils restent fidèles à leur premier amour. Le club des Vespas se crée, comme bien souvent, dans un bistrot autour de quelques bonnes bières. Au départ ils organisent des sorties dominicales entre eux, de fil en aiguille des contacts avec d'autres clubs se nouent et celà se termine avec l'inscription au championnat d'Europe de conduite de Vespas.
En raison de ses 35 ans d'existence cette année, Jacky Chantrain (président) et les membres du club calaminois ont organisé l'epreuve belge du calendrier. Elle se déroule sur deux jours, le premier épreuve de conduite de précision et le lendemain une épreuve allégée de trial sur le site de Bilstain (B). Quelques 508 concurrents de 73 clubs différents ont ralliés La Calamine en provenance d'horizons divers tels que: Belgique, Allemagne, Pays-Bas, Autriche, Suisse, Italie et Royaume-Uni.
Vous trouverez toutes les photos de la première journée ainsi que les résultats ici

Les plus belles Mercedes de l'Euregio (Belgique, Allemagne, Pays-bas) vous donnent rendez-vous à Verviers dans les installations du garage Kalscheuer. On y retrouvera des modèles de différentes époques ainsi qu'une bourse de pièces détachées. Une ballade est également prévue .

Comme tout petit village qui se repecte, Lontzen a également sa fête. Elle a lieu le troisième dimanche d'août et se compose de l'inévitable kermesse, de différents bals populaires et d'une exposition de produits artisanaux locaux.
En 1994, un lontzenois, Mr. Herbert Korvorst, grand collectionneur de tracteurs agricoles anciens devant l'Eternel, se dit que cette journée serait bien agrémentée par une petite exposition de quelques-uns de ses tracteurs.
Il contacte quelques unes de ses connaissances, et ainsi une vingtaine de tracteurs sont exposés en '94. C'est un succès, les participants trouvent l'organisation très bien et les badauds sont surpris de découvrir des machines de parfois 40-50 ans d'âge. rendez-vous est pris pour l'année suivante.
L'année suivante, le bouche à oreille ayant fonctionné ce ne sont pas moins de 140 tracteurs qui sont exposés, en provenance de la région mais aussi d'Allemagne et des Pays-Bas. Nouveauté:un circuit d'une dizaine de kilomètres dans la campagne avoisinante.
L'an dernier ce furent non loin des 200 tracteurs dont 126 participants à la ballade. Ce qui eu pour effet de provoquer des embouteillages mémorables dans la région. On a noté aussi la présence de Luxembourgeois.
Cette année une inscription on-line est prévue pour les lecteurs de l'euregio.

Cliquez sur les images pour les afficher en grand

Tradition oblige à La Calamine, le dernier dimanche du mois d'août est consacré à l'automobile avec un mini-salon et surtout une concentration d'ancêtres. Cette concentration est organisée par l'association des commerçants de la rue de Liège - une des principales artères - aussi appelée "op en Pavei" dans le patois local. Messieurs Drooghaag et Ohn en tête de liste.
Généralement c'est une journée marathon pour les organisteurs, car dès 5:30 il faut préparer les petits-déjeuners pour les participants qui arrivent sur le coup des 7:00. La journée est découpée en quatre parties: une première boucle - dite boucle nord - de plus ou moins 75 km, repas de midi dans les locaux mis à disposition par le garagiste Ohn - exposition statique, une deuxième boucle - la boucle sud - de quelques 80 km et enfin retour au garage pour la remise de souvenirs et la prise du "dernier pour la route".